Ceux qui tombent de Michael Connelly

REVUE LITTÉRAIRE
Hélène Lapointe

Comment passer un été sans lire un bon roman policier… ou même deux ou trois, qui sait? Connelly est une valeur sûre, tout comme Stephen King, Jussi Adler-Olsen ou R.J. Ellory. Il sait bien marier et doser tous les ingrédients de la recette : suspens, rebondissements, entractes amoureux, commentaires humoristiques, personnages attachants (un inspecteur et son acolyte). On retrouve ici l’inspecteur Harry Bosch, assisté de David Chu, à l’unité des Affaires non résolues. Une fois par mois, ce département de la division des Vols et Homicides de Los Angeles rouvre les enquêtes des meurtres commis dans les cinquante dernières années qui n’ont pu être élucidés. Le choix des dossiers est déterminé grâce à un avis de «cold hit», une correspondance entre l’ADN d’un élément de preuve ancien et celui d’un individu fiché dans une des banques de données génétiques du pays.

Dans ce roman, Bosch doit résoudre deux affaires. La première date de plus de vingt ans : le viol et l’assassinat d’une jeune fille de dix-neuf ans. Le hic c’est que le présumé meurtrier dans l’avis du «cold hit» n’aurait eu que huit ans lors de l’événement! La deuxième affaire, étonnamment, vient tout juste de se produire : la mort suspecte (suicide, crime ou accident) du fils d’un conseiller municipal, ex-policier et politicien influent, ennemi juré de Bosch. Le hic c’est que c’est le conseiller municipal lui-même qui a exigé que Bosch mène cette enquête! Personne ne dit non à ce conseiller, même pas le chef de la police. Voilà! La table est mise! Vous allez vous régaler!